Matthieu 26, 22
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
Le Maître trahi par l'un d'eux ! Cette nouvelle tomba sur le cercle apostolique, sur les innocents
et sur le coupable, comme un coup de foudre. Les onze sont désolés, consternés ! Les évangélistes, S. Jean
surtout, ont fort bien décrit le trouble jeté par cette parole parmi les disciples de Jésus. - A peine revenus de
leur première stupéfaction, ils prennent tour à tour la parole pour demander à leur maître : Est-ce moi ? En
grec : « ce n'est sans doute pas moi ? » exprime plus délicatement la même idée, car il suppose que la
réponse sera négative. Tel devait être le langage d'une âme qui n'avait pas le moindre soupçon de sa
culpabilité.
2645. Puis vient ensuite l’effet, et il y a un double effet : la tristesse et le doute. Pour ce qui est de la tristesse, [Matthieu] dit : ILS FURENT ATTRISTÉS. Pourquoi ? Ils s’attristaient de la mort du Christ, car il était amer pour eux d’être privés d’un tel chef, d’un tel patron. Ils s’attristaient aussi d’un tel crime à venir. Jr 9, 1 : Qui donnera une fontaine de larmes à mes yeux ?
Ensuite est présenté le doute : CHACUN SE MIT À DIRE. Mais pourquoi doutaient-ils ? Est-ce que chacun n’était pas certain de lui-même ? Réponse : les disciples avaient reçu l’enseignement que les hommes sont très prompts au péché. Ainsi l’Apôtre dit en 1 Co 10, 12 : Celui qui est debout, qu’il prenne garde de tomber ! Ils doutaient aussi parce qu’ils croyaient davantage en lui qu’en leur propre conscience. Cela ressemble à ce qui est dit en 1 Co 4, 4 : Ma conscience ne me reproche rien, mais je ne suis pas justifié pour autant.
Ensuite est présenté le doute : CHACUN SE MIT À DIRE. Mais pourquoi doutaient-ils ? Est-ce que chacun n’était pas certain de lui-même ? Réponse : les disciples avaient reçu l’enseignement que les hommes sont très prompts au péché. Ainsi l’Apôtre dit en 1 Co 10, 12 : Celui qui est debout, qu’il prenne garde de tomber ! Ils doutaient aussi parce qu’ils croyaient davantage en lui qu’en leur propre conscience. Cela ressemble à ce qui est dit en 1 Co 4, 4 : Ma conscience ne me reproche rien, mais je ne suis pas justifié pour autant.