Matthieu 19, 7
Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »
Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »
C’est dans le Deutéronome (voir Deutéronome, 24, 1), que Moïse a ordonné à tout homme qui répudiait sa femme de lui donner un acte de répudiation.
Ils lui dirent. Les Pharisiens sont doublement déconcertés après
cette réponse, car d’une part Jésus a échappé à leurs embûches, de l’autre il a exposé, en employant les
expressions mêmes de la Bible, une doctrine qui est loin de plaire à leurs préjugés et à leurs passions. Ils
reprennent cependant leur sang-froid pour lui faire une objection qui n’est pas dépourvue d’habileté. -
Pourquoi donc. S’il est vrai, comme vous le dites, que la monogamie est d’institution divine, si le mariage
dûment contracté est indissoluble jusqu’à la mort, comment est-ce que Moïse a pu nous commander le
divorce ? - Moïse : de nouveau ils opposent à Jésus l’autorité du grand législateur. Moïse, l’homme de Dieu
n’a pu assurément nous prescrire une conduite condamnée par le Seigneur, et ses paroles, telles qu’on les lit
dans le texte même de la Loi, Deut. 24, 1 et ss., autorisent très clairement le divorce. - Prescrit ; ils durent
prononcer ce verbe avec emphase, de même que le nom glorieux de Moïse. - Un acte de divorce, Cf. la note
de 5, 31.
2020. CEUX-CI LUI DISENT : «POURQUOI DONC MOÏSE A-T-IL PRESCRIT DE DONNER UN ACTE DE DIVORCE AVANT DE RÉPUDIER ?» Ici est présentée leur objection contre la loi générale. En effet, ils dévoilent ce qu’ils avaient à l’esprit : «POURQUOI DONC MOÏSE A-T-IL PRESCRIT DE DONNER UN ACTE DE DIVORCE AVANT DE RÉPUDIER ?» Moïse n’a pas ordonné de répudier, mais il a voulu l’interdire indirectement, car Moïse a voulu que [l’épouse] ne soit pas répudiée sans qu’on lui donne un acte de divorce. Et cela se rapportait davantage à une interdiction, car cet acte n’était rédigé que d’une main commune. On le remettait donc à des sages afin qu’ils voient s’il y avait une raison pour laquelle ils devraient les répudier.