Matthieu 19, 2
De grandes foules le suivirent, et là il les guérit.
De grandes foules le suivirent, et là il les guérit.
Et il les guérit ; c’est-à-dire qu’il guérit en ce lieu tous les malades qu’on lui présenta.
Des foules
nombreuses le suivirent. Ce détail et les suivants, Cf. vv. 13 et 16, semblent prouver que l’accueil fait au
Sauveur dans la Pérée fut excellent. A peine y a-t-il pénétré que nous voyons autour de lui des foules
nombreuses qui l’écoutent religieusement, ainsi qu’il arrivait autrefois en Galilée. Comme il n’avait pas
encore séjourné dans cette province, ses ennemis n’avaient pas eu l’occasion de le calomnier devant le
peuple : voilà pourquoi les multitudes lui sont complètement favorables, les préjugés n’étant pas encore
venus diminuer le respect qu’on éprouvait pour lui. - Il y fit des guérisons ; Cf. 12, 5. Il guérit ceux qui en
avaient besoin. - Y, en Pérée, dans la contrée désignée en dernier lieu par les mots « au-delà du Jourdain ».
2011. DES FOULES LE SUIVIRENT. C’était un signe de l’attachement des foules qu’elles l’aient suivi, comme les fils suivent un père qui se déplace. Jn 10, 27 : Mes brebis entendent ma voix. Et IL LES GUÉRIT. Os 1, 2 : Il frappera et les guérira. Parfois, le Seigneur guérissait, parfois il faisait des signes. [Il faisait] des signes pour étayer. Ac 1, 1 : Jésus se mit à agir et à enseigner. On pourrait croire, parce qu’il était passé chez les Juifs, qu’il avait abandonné les Gentils. Aussi pour montrer qu’il ne [les] avait pas abandonnés, [Matthieu] dit : [DES FOULES] LE SUIVIRENT, à savoir, vers le salut, car, alors qu’ils étaient des sauvageons d’olivier, ils ont été greffés et sont devenus des oliviers, Rm 11, 17. Ou bien, le fait qu’elles l’aient suivi au-delà du Jourdain signifie que, par le baptême, les péchés ont été remis.