Matthieu 18, 33

Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”

Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
Louis-Claude Fillion
Il fallait ! c’était en quelque sorte une nécessité de justice dans les conditions exposées par la parabole. Ne devait-il pas profiter de la belle leçon qu’il avait reçue, s’attendrir comme on s’était attendri sur lui ? Le roi se tait : l’accusé garde le silence : il comprend qu’il essaierait désormais en vain d’obtenir un nouveau pardon, après une telle aggravation de sa culpabilité. C'est la juste réflexion de S. Rémi : « Remarquons qu'on ne voit pas que ce serviteur ait osé faire aucune réponse à son maître, ce qui nous apprend, qu'au jour du jugement et cette vie une fois terminée, tout moyen de justification nous sera ôté ».
Saint Thomas d'Aquin
2005. NE DEVAIS-TU PAS, TOI AUSSI, AVOIR PITIÉ DE TON COMPAGNON ? Comme s’il disait : «Tu as reçu de grandes choses, et tu ne veux pas en donner de petites ?»