Matthieu 18, 25
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Suivant l’ancien droit des Hébreux et de plusieurs autres peuples, un créancier pouvait vendre ou réduire en esclavage ses débiteurs insolvables. ― Dans diverses contrées de l’Orient, par exemple en Perse, aujourd’hui encore, la disgrâce royale entraîne la confiscation des biens, la perte des esclaves et quelquefois celle de la femme et des enfants du condamné.
Comme il n'avait
pas de quoi les rendre. On conçoit sans peine que le débiteur ait été incapable de solder cette somme dans
son entier ; mais le récit semble supposer une situation financière encore plus embarrassée et une
insolvabilité complète. - Le roi, justement irrité de cet abus de confiance, se propose d’abord d’agir suivant
toute la rigueur des mœurs orientales contre le ministre infidèle : son maître ordonna qu'on le vendit, et avec
lui, sa femme et ses enfants... La Bible renferme quelques exemples d’après lesquels un pareil droit semble
avoir été reconnu, dans l’État juif, aux créanciers qui ne pouvaient pas rentrer autrement dans leurs fonds, Cf.
Ex. 22, 3 ; 4 Reg. 4, 1 ; Levit, 25, 39 ; Nehem. 5, 8. Toutefois, les prescriptions relatives à l’année jubilaire,
Cf. Deut. 15, 1, 2, Jos. Ant. 3, 12, 3, adoucissaient considérablement ces mesures rigoureuses chez les Juifs,
si tant est qu’elles aient été habituellement exercées. La loi romaine était très explicite et très sévère sur ce
point, livrant le débiteur pieds et poings liés aux créanciers, comme nous le verrons plus bas, v. 28. - Et tout
ce qu'il avait, la vente ne devant certainement pas procurer un produit égal à la dette.
1997. Lorsque cet examen de la dette est fait, trois choses sont demandées : premièrement, la raison de l’examen ou du châtiment est présentée ; deuxièmement, le châtiment est décrit ; troisièmement, le résultat du châtiment.
Quelqu’un est puni lorsqu’il n’a pas avec lui de quoi dédommager. C’est pourquoi [le Seigneur] dit : CET HOMME N’AYANT PAS DE QUOI RENDRE, puisque tout ce qu’il a ne suffit pas. Ainsi dit Mi 6, 6 : Qu’offrirai-je de digne au Seigneur, etc. ? Donc, CET HOMME N’AYANT PAS DE QUOI RENDRE, LE MAÎTRE DONNA L’ORDRE DE LE VENDRE, etc., car, lorsque le Seigneur fait rendre des comptes à l’homme et que l’homme n’a pas ce qu’il faut pour acquitter et qu’on prend en compte la justice de Dieu, qui est le châtiment, il ordonne qu’il soit vendu. Lorsqu’il est vendu, le prix du péché est le châtiment : le prix est ce que quelqu’un reçoit comme [châtiment]. Il est donc vendu lorsque le châtiment est infligé. Is 1, 1 : Vous avez été vendus pour vos iniquités. AINSI QUE SA FEMME ET SES FILS. [L’homme] engendre des fils de sa femme. Or, les fils sont [ses] actions, sa femme, la concupiscence ou la source du péché. ET TOUT CE QU’IL AVAIT : ce sont les dons de Dieu. Os 2, 8 : J’ai donné ma récolte, mon vin et mon huile, et j’ai entassé l’argent et l’or pour lui, etc. Il est donc puni pour la femme, les fils et les dons qui lui ont été donnés. Sg 14, 9 : Dieu a également en haine l’impie et son impiété. Ps 108[109] 9 : Que ses fils deviennent orphelins et que sa femme devienne veuve.
Quelqu’un est puni lorsqu’il n’a pas avec lui de quoi dédommager. C’est pourquoi [le Seigneur] dit : CET HOMME N’AYANT PAS DE QUOI RENDRE, puisque tout ce qu’il a ne suffit pas. Ainsi dit Mi 6, 6 : Qu’offrirai-je de digne au Seigneur, etc. ? Donc, CET HOMME N’AYANT PAS DE QUOI RENDRE, LE MAÎTRE DONNA L’ORDRE DE LE VENDRE, etc., car, lorsque le Seigneur fait rendre des comptes à l’homme et que l’homme n’a pas ce qu’il faut pour acquitter et qu’on prend en compte la justice de Dieu, qui est le châtiment, il ordonne qu’il soit vendu. Lorsqu’il est vendu, le prix du péché est le châtiment : le prix est ce que quelqu’un reçoit comme [châtiment]. Il est donc vendu lorsque le châtiment est infligé. Is 1, 1 : Vous avez été vendus pour vos iniquités. AINSI QUE SA FEMME ET SES FILS. [L’homme] engendre des fils de sa femme. Or, les fils sont [ses] actions, sa femme, la concupiscence ou la source du péché. ET TOUT CE QU’IL AVAIT : ce sont les dons de Dieu. Os 2, 8 : J’ai donné ma récolte, mon vin et mon huile, et j’ai entassé l’argent et l’or pour lui, etc. Il est donc puni pour la femme, les fils et les dons qui lui ont été donnés. Sg 14, 9 : Dieu a également en haine l’impie et son impiété. Ps 108[109] 9 : Que ses fils deviennent orphelins et que sa femme devienne veuve.