Matthieu 14, 32

Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.

Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Louis-Claude Fillion
Et lorsqu'ils furent montés. Jésus et Pierre montent ensemble dans la barque et alors un troisième prodige s’unit aux deux qui précèdent pour les compléter. - Le vent cessa. Jésus avait marché sur les eaux, il avait permis à S. Pierre d’y marcher à son tour ; maintenant il calme subitement l’orage. Car ce fut là aussi un effet de son pouvoir surnaturel, comme l’admettent tous les exégètes croyants. - Le poète Prudence a quelques beaux vers dans son « Apotheosis » sur la marche de Jésus en pleine mer de Galilée. « Il marche sur des eaux mouvantes, et imprime ses traces sur les flots agités. Il commande aux vents du midi, et leur ordonne de se calmer. Le vent du sud-est et celui du nord reconnaissent le Seigneur des nuées et le maître des tempêtes. Ils balayent en riant les vents turbulents. » Taddeo Gaddi et le peintre anglais Richeter ont traduit de leur côté ce miracle d’une manière saisissante. Le point de vue moral a été également très bien présenté par les commentateurs patristiques.
Saint Thomas d'Aquin
1724. Ici est présentée la quatrième aide contre le vent. Ps 106[107], 25 : Il parla, et les vents de la tempête s’apaisèrent. C’est donc le signe que, lorsque le Christ est avec les siens, ils ne sont affectés par rien de mauvais. Ainsi, [il est dit] en Ap 7, 16 : Ils n’auront plus faim ni soif.