Marc 9, 24
Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
La foi est un don gratuit que Dieu fait à l’homme. Ce don inestimable, nous pouvons le perdre ; S. Paul en avertit Timothée : " Combats le bon combat, possédant foi et bonne conscience ; pour s’en être affranchis, certains ont fait naufrage dans la foi " (1 Tm 1, 18-19). Pour vivre, croître et persévérer jusqu’à la fin dans la foi nous devons la nourrir par la Parole de Dieu ; nous devons implorer le Seigneur de l’augmenter (cf. Mc 9, 24 ; Lc 17, 5 ; 22, 32) ; elle doit " agir par la charité " (Ga 5, 6 ; cf. Jc 2, 14-26), être portée par l’espérance (cf. Rm 15, 13) et être enracinée dans la foi de l’Église.
Jésus, voyant accourir la
foule. Dans le grec, le verbe, doublement composé, indique des foules grossissantes qui viennent s’ajouter à
celle qui environnait déjà Notre-Seigneur, v. 13. Le Sauveur se hâte d’accomplir le miracle pour échapper à
tous ces regards curieux, cf. Marc 7, 33 ; 8, 23, et les notes correspondantes. — Esprit sourd et muet.
C’est-à-dire, esprit qui rend sourd et muet. — Je te l’ordonne. Il y a une emphase visible dans ce « je » mis
en tête de la phrase : Moi, à qui tu ne résisteras point comme à mes disciples. L’ordre est majestueux, digne
du Messie. — Et ne rentre plus en lui. C’est une guérison perpétuelle que le Seigneur effectue : il interdit à
tout jamais au démon d’entrer dans ce corps qu’il avait si longtemps regardé comme sa propriété.