Marc 15, 42

Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat,

Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat,
Fulcran Vigouroux
Avec le coucher du soleil commençait le repos du sabbat : il fallait se hâter.
Louis-Claude Fillion
Nous trouvons dans ce verset deux circonstances de temps, relatives, la première, le soir venu, à l’heure du jour vers laquelle se passèrent les faits qui vont être racontés, la seconde, c’était… la veille du sabbat, au jour lui-même. C’était un jour de « Parascève », c’est-à-dire de Préparation ; or, comme l’indique ensuite S. Marc pour ses lecteurs non-juifs, ce mot technique équivaut à « avant-sabbat », par conséquent, à « veille du sabbat ». C’est donc le vendredi qu’on désignait ainsi dans le Judaïsme. Cf. Matth. 27, 62. Mais, comme le sabbat approchait (comp. Luc 23, 54 et le commentaire) lorsqu’on procéda à l’ensevelissement du Sauveur, et comme, d’un autre côté, les jours commençaient chez les Juifs au coucher du soleil, la vague formule Le soir étant déjà venu doit indiquer les dernières heures du vendredi, de trois à six heures environ. — Ces renseignements de l’Évangéliste ont pour but d’expliquer pourquoi Joseph d’Arimathie et les autres amis de Jésus se hâtèrent de l’ensevelir. Une grande diligence était nécessaire, puisqu’on ne pouvait disposer que d’un temps peu considérable avant l’ouverture du repos sacré.