Marc 15, 37
Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
Ce cri poussé d’une voix
forte était le cri d’un vainqueur plutôt que celui d’un agonisant. Jésus expira donc dans la plénitude de sa
liberté, et non comme une victime de la sentence terrible qui a condamné tous les hommes à la mort. —
« Avant de mourir, Prudhon peignit le Christ mourant (galeries du Louvre), ce beau Christ qui ne ressemble à
aucun autre, qui est éclairé d’une lumière fantastique, et dont la sublime figure se perd dans les ombres d’une
tristesse infinie ». Ch. Blanc. Autre beau tableau de Lebrun. Fresque de Flandrin à Saint-Germain-des-Prés :
les yeux de Jésus ne sont pas encore fermés, mais déjà la mort les envahit ; agonie très émouvante.