Marc 15, 23
Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas.
Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas.
Ce verset raconte l’un des préliminaires du supplice de Jésus. Quand l’auguste victime fut arrivée
chancelante sur le Golgotha, en vertu d’un ancien usage juif on lui offrit, tout à la fois pour la fortifier et pour
la rendre moins sensible aux horribles souffrances du crucifiement, un breuvage que S. Matthieu (Matth. 27,
34, voyez le commentaire) appelle « vin mêlé de fiel », mais que S. Marc désigne plus exactement par les
mots vin mêlé de myrrhe, c’est-à-dire un mélange de vin et de myrrhe. On sait que les anciens recherchaient
ce mélange à cause de son goût aromatique très prononcé [563] ; mais, de plus, ils le regardaient comme un
puissant narcotique [564], et c’est pour ce motif que, d’après l’opinion généralement suivie, des personnes
dévouées l’offrirent à Jésus. — Mais il n’en prit pas. Le Christ, en effet, devait mourir vivant, et non pas
endormi ! Néanmoins, comme le dit S. Matthieu, Jésus consentit à prendre quelques gouttes du vin myrrhé.