Marc 13, 18
Priez pour que cela n’arrive pas en hiver,
Priez pour que cela n’arrive pas en hiver,
Les jeunes enfants seront un obstacle à la fuite (saint Bède). L’an 70, la prophétie du Christ fut réalisée, littéralement, et avec la mort de plus d’un million de Juifs. Voir aussi, pour l’explication de ces versets, Matthieu, 24, 19-20.
Autres détails pittoresques, destinés à
faire ressortir l’étendue des malheurs qui menacent Jérusalem, et la nécessité de prendre une prompte fuite si
l’on désire y échapper. — Malheur n’est pas une malédiction en cet endroit, mais plutôt une exclamation de
profonde sympathie : Pauvres mères, qui ne pourrez fuir assez vite ! — Priez… Après ces deux premiers
empêchements qui devaient retarder la fuite, à savoir le désir d’emporter quelque chose et l’embarras des
petits enfants, Jésus touche à un troisième empêchement, celui qui peut venir du temps. En hiver le terrain est
détrempé, les rivières débordent, et ce sont là, en Orient surtout, de sérieux obstacles à une marche rapide. —
Ces choses. Le sujet de arrivent est sous-entendu dans la Vulgate. Il s’agit des malheurs qui obligeront les
chrétiens de s’expatrier. Dans le grec, on lit les mots « votre fuite ». Mais ils sont omis par d’importants
manuscrits (B, D, L, Sinait., etc.). — S. Marc ne fait pas mention du sabbat (cf. Matth. 24, 20), parce que
cette circonstance avait peu d’intérêt pour ses lecteurs romains.