Luc 8, 43

Or, une femme qui avait des pertes de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tous ses biens chez les médecins sans que personne n’ait pu la guérir,

Or, une femme qui avait des pertes de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tous ses biens chez les médecins sans que personne n’ait pu la guérir,
Louis-Claude Fillion
A partir de cet endroit jusqu'au v. 48, S. Luc passe à la guérison de l'hémorrhoïsse, qu'il enclave, conformément à la réalité des faits, dans l'épisode relatif à Jaïre. Il expose avec des couleurs moins vives que S. Marc, mais d'une manière plus complète que S. Matthieu, l'état de la malade. - Sans qu'aucun eût pu la guérir : L'évangéliste-médecin ne craint pas de faire cet aveu ; il reconnaîtra de même plus bas la réalité du miracle de Jésus, tandis qu'un si grand nombre de médecins modernes se refusent à admettre le surnaturel dans les guérisons.