Luc 8, 42

parce qu’il avait une fille unique, d’environ douze ans, qui se mourait. Et tandis que Jésus s’y rendait, les foules le pressaient au point de l’étouffer.

parce qu’il avait une fille unique, d’environ douze ans, qui se mourait. Et tandis que Jésus s’y rendait, les foules le pressaient au point de l’étouffer.
Louis-Claude Fillion
Les deux autres synoptiques emploient le langage direct, qui donne plus de vie au récit. - Unique est une particularité de S. Luc. Ce détail fait bien ressortir la douleur du suppliant. S. Marc mentionne aussi l'âge de la jeune fille (elle avait douze ans), mais seulement après avoir raconté la résurrection. L'évangéliste-médecin place ce trait dès le début de sa narration. D'après le v. 43, la fille de Jaïre était donc née vers l'époque où l'hémorrhoïsse ressentait les premières atteintes de son mal. - Qui se mourait. La jeune fille n'était pas morte quand son père vint trouver Jésus (cfr. v. 49), quoiqu'elle fut alors à l'agonie. - Il était pressé. L'expression du texte primitif, les foules l'étouffaient, est plus forte encore. C'est d'ailleurs le même mot qu'au v. 33. Les rues de l'Orient sont généralement tortueuses, étroites, et une foule ne s'y meut qu'avec peine. Sénèque, Epist. 91, emploie la même image, « étouffé par la foule ».