Luc 8, 24
Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Maître, maître ! Nous sommes perdus ! » Et lui, se réveillant, menaça le vent et les flots agités. Ils s’apaisèrent et le calme se fit.
Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Maître, maître ! Nous sommes perdus ! » Et lui, se réveillant, menaça le vent et les flots agités. Ils s’apaisèrent et le calme se fit.
Prier est toujours possible : Le temps du chrétien est celui du Christ ressuscité qui est " avec nous, tous les jours " (Mt 28, 20), quelles que soient les tempêtes (cf. Lc 8, 24). Notre temps est dans la main de Dieu :
Dans le grec, la
répétition du mot Maître (trait spécial à S. Luc) dépeint bien l'angoisse des disciples. A propos des paroles
légèrement différentes que les trois évangélistes placent ici sur les lèvres de Notre-Seigneur, S. Augustin fait
cette réflexion judicieuse : « Dans le langage de qui que ce soit, il faut considérer seulement l'intention, que
les mots sont destinés à exprimer, et qu'on n'est pas menteur pour rendre en d'autres termes ce qu'a voulu dire
quelqu'un dont on n'emploie pas les expressions. Il est certain que, non-seulement dans les paroles, mais dans
tous les autres signes des pensées, on ne doit chercher que la pensée elle-même; et c'est être misérable que de
tendre pour ainsi dire aux mots et de se représenter la vérité comme enchaînée à des accents ». De cons.
Evangel. 2, 28. - S'étant levé. Les trois synoptiques mentionnent de concert cette pose majestueuse du divin
Maître ; tous aussi ils distinguent deux commandements de Jésus, adressés l'un au vent, l'autre aux eaux du
lac. - L'expression les flots agités est propre à notre évangéliste.