Luc 8, 16
Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.
Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.
Ces petites
lampes à poignée, faites d'argile ou d'airain, ont été de tout temps usitées dans les contrées orientales. Quand
on veut se passer momentanément de leur lumière, on peut aisément les placer sous un vase de quelque
dimension, ou sous les divans, hauts d'un ou de deux pieds, qui servent pour les repas. Le recueil de Wetstein
cite plusieurs passages des classiques qui font allusion à cette coutume : « Il a caché le poignard dans le
coussin, et dissimulé la lampe sous le boisseau », Fulgentius, Myth. 3, c. 6. « Si la lumière a été couverte
par quelque chose », Servius in Ǽn. 6, 724 ; etc. Au lieu de vase, S. Marc a boisseau, comme Fulgence. -
Afin que ceux qui entrent voient la lumière est une particularité de notre évangéliste. La rédaction de ce
verset a d'ailleurs le mérite d'être la plus vivante.