Luc 7, 49

Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »

Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
Louis-Claude Fillion
Et ils commencèrent … S. Luc aime à relever par cette expression pittoresque le commencement des actions que signale son récit. Cfr. 38, etc. - En eux-mêmes : chacun au fond de son cœur. Il n'y eut pas, du moins immédiatement, échange de réflexions entre les invités. - Quel est celui-ci, qui remet les péchés… « On peut donner deux sens à ces paroles, l'un bon et l'autre mauvais. Le bon est de dire que les assistants… admirent ici la plénitude du pouvoir de Jésus-Christ, qui peut aussi remettre les péchés. Il faut que cet homme ne soit pas un simple prophète, parce que non-seulement il ressuscite les morts, mais aussi il pardonne les péchés (Grotius et d'autres). Le mauvais sens est de dire dans un esprit de critique : Cet homme est un blasphémateur. Qui peut remettre les péchés si ce n'est Dieu ? ». Calmet, h. l. Tout porte à croire que ce second sens est le vrai. Cfr. 5, 21 ; Marc. 2, 7.