Luc 7, 44
Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
Jésus passe à l'application de la parabole. - Se tournant vers
la femme est pittoresque. La pécheresse était toujours derrière Jésus (v. 38), et le Sauveur ne l'avait pas
encore regardée : il se tourne maintenant vers elle ; puis il commence par une parole expressive (tu vois cette
femme), et poursuit par un contraste frappant, établi entre la conduite de Simon à son égard et celle de
l'humble femme. - Premier trait : Tu ne m'as pas donné d'eau pour mes pieds… L’amphitryon s'était dispensé
envers Jésus de ce premier devoir de l'hospitalité orientale, auquel on attachait une certaine importance dans
cette contrée poudreuse où l'on n'a généralement que des sandales pour toute chaussure (comp. Gen. 18, 4 ;
19, 1 ; Jud. 19, 21 ; 1 Reg. 25, 41 ; 2 Thess. 5, 10). - Elle a arrosé mes pieds de ses larmes… La pécheresse a
lavé les pieds de Jésus avec ses larmes, et elle les a essuyés avec ses cheveux, « les cheveux de sa tête »,
ajoute ici la Recepta, comme au v. 38. Sur quoi Maldonat écrit très à propos : « Il suffisait de dire de la tête
sans ajouter de sa tête. Mais il l’a ajouté pour donner plus d’emphase à sa parole, et pour opposer la tête aux
pieds. ».