Luc 7, 36
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
L’oraison est la prière de l’enfant de Dieu, du pécheur pardonné qui consent à accueillir l’amour dont il est aimé et qui veut y répondre en aimant plus encore (cf. Lc 7, 36-50 ; 19, 1-10). Mais il sait que son amour en retour est celui que l’Esprit répand dans son cœur, car tout est grâce de la part de Dieu. L’oraison est la remise humble et pauvre à la volonté aimante du Père en union de plus en plus profonde à son Fils bien-aimé.
Ni le temps, ni le lieu ne sont marqués, et il n'est pas possible de les
déterminer avec certitude. On peut dire toutefois, pour ce qui concerne le premier point, que le repas chez
Simon dût suivre d'assez près le grand miracle de Naïm et le message de S. Jean-Baptiste. C'est du moins ce
qui ressort de l'ensemble du récit. Quant au second, les exégètes ont nommé tour à tour Béthanie, Jérusalem,
Magdala, Naïm et Capharnaüm. - Cette invitation paraît d'abord surprenante, car les Pharisiens, S. Luc nous
l'a suffisamment démontré, étaient déjà en lutte ouverte avec Notre-Seigneur. Cependant Jésus n'avait pas
encore complètement rompu avec eux, et l'on ne voit pas pourquoi il n'y aurait pas eu, même dans leurs
rangs, quelques particuliers bien disposés en sa faveur. Du reste, la suite des faits nous prouvera que la
réception de Simon fut pleine de réserve et de froideur. On dirait que cet homme était hésitant au sujet de
Jésus, et qu'il l'invitait précisément pour avoir l'occasion de l'observer de près. - Le divin Maître accepta de
dîner chez Simon le Pharisien comme il avait accepté de dîner chez le publicain Lévi. Il ne recherchait pas
ces sortes de fête, mais il ne les évitait pas non plus, car il y accomplissait tout aussi bien qu'ailleurs l’œuvre
de son Père céleste. - Pour la suite de la narration, le lecteur doit se souvenir que le festin avait lieu à
l'orientale. La posture des convives « tenait le milieu entre se coucher tout à fait et s'asseoir : les jambes et la
partie inférieur du corps étaient étendues de toute leur longueur sur un sofa, pendant que la partie supérieure
du corps était légèrement élevée et supportée sur le coude gauche, qui reposait sur un oreiller ; le bras droit et
la main droite étaient ainsi laissés libres pour qu'ils pussent s'étendre et prendre de la nourriture ». A. Rich,
Dictionn. des antiq. rom. et grecq., trad. franç., p. 6. La table, vers laquelle se trouvait tournée la tête des
convives, était au centre de l'hémicycle formé par les divans : chacun avait par conséquent les pieds en
dehors (« derrière », v. 38), du côté de l'espace réservé aux serviteurs.