Luc 7, 2
Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.
Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.
Les deux héros du miracle nous sont ici présentés. C'étaient un centurion païen (voyez l'Évangile
selon S. Matthieu, p. 155 et s.), préposé à une partie de la garnison de Capharnaüm, et son esclave gravement
malade. Avec sa précision toute médicale, S. Luc affirme que ce dernier était sur le point de mourir. Il ajoute
encore, pour expliquer l'intérêt particulier que le serviteur moribond inspirait à son maître : qui lui était très
cher. C'était pourtant un proverbe du paganisme que « autant vous avez d'esclaves, autant vous avez
d'ennemis ». Mais le centurion, à demi converti à la religion du vrai Dieu, pratiquait plutôt ce conseil des
Saints Livres : « Que le serviteur qui a du sens te soit cher comme ton âme ; ne lui refuse pas la liberté, et ne
le laisse pas dans la pauvreté ». (Ecclésiastique, 7, 23).