Luc 7, 16
La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
La compassion du Christ envers les malades et ses nombreuses guérisons d’infirmes de toute sorte (cf. Mt 4, 24) sont un signe éclatant de ce " que Dieu a visité son peuple " (Lc 7, 16) et que le Royaume de Dieu est tout proche. Jésus n’a pas seulement pouvoir de guérir, mais aussi de pardonner les péchés (cf. Mc 2, 5-12) : il est venu guérir l’homme tout entier, âme et corps ; il est le médecin dont les malades ont besoin (cf. Mc 2, 17). Sa compassion envers tous ceux qui souffrent va si loin qu’il s’identifie avec eux : " J’ai été malade et vous m’avez visité " (Mt 25, 36). Son amour de prédilection pour les infirmes n’a cessé, tout au long des siècles, d’éveiller l’attention toute particulière des chrétiens envers tous ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur âme. Elle est à l’origine des efforts inlassables pour les soulager.
Ce verset le le suivant décrivent l'effet produit
par le miracle, d'abord à Naïm, puis dans toute la Palestine. Partout la sensation fut immense. Les témoins
oculaires furent d'abord saisis d'une crainte religieuse fort naturelle en pareil cas ; mais il ne tardèrent pas à
s'élever à un sentiment plus noble, celui d'une grande reconnaissance envers Dieu, excité par les magnifiques
espérances qu'un prodige aussi éclatant avait fait naître dans leurs cœurs. Un grand prophète s'est levé parmi
nous, se disaient-ils. En effet dans l'antiquité sacrée des Juifs, les prophètes seuls, et même uniquement les
plus grands d'entre eux (cfr. 3 Reg. 17, 17-24 ; 4 Reg. 4, 11-27), avaient reçu de Dieu le pouvoir de
ressusciter les morts. - La foule ajoutait encore : Dieu a visité son peuple.