Luc 7, 11

Par la suite, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.

Par la suite, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.
Catéchisme de l'Église catholique
Mais il y a plus : Jésus lie la foi en la résurrection à sa propre personne : " Je suis la Résurrection et la vie " (Jn 11, 25). C’est Jésus lui-même qui ressuscitera au dernier jour ceux qui auront cru en lui (cf. Jn 5, 24-25 ; 6, 40) et qui auront mangé son corps et bu son sang (cf. Jn 6, 54). Il en donne dès maintenant un signe et un gage en rendant la vie à certains morts (cf. Mc 5, 21-42 ; Lc 7, 11-17 ; Jn 11), annonçant par là sa propre Résurrection qui sera cependant d’un autre ordre. De cet événement unique Il parle comme du " signe de Jonas " (Mt 12, 40), du signe du Temple (cf. Jn 2, 19-22) : il annonce sa Résurrection le troisième jour après sa mise à mort (cf. Mc 10, 34).
Fulcran Vigouroux
Naïm, aujourd’hui Nain, est situé sur le versant nord-ouest du petit Hermon (Djébel-el-Dûhy), au point où le terrain s’incline vers la plaine d’Esdrelon. On jouit de là d’une belle vue sur la plaine et sur les montagnes de Nazareth. A l’ouest du village, on remarque un grand nombre de tombeaux creusés dans le roc.
Louis-Claude Fillion
Cette formule générale fait passer le lecteur d'un prodige éclatant à un autre prodige plus éclatant encore. De nouveau, la date et la localité sont indiquées. Cfr. v. 1. La date est un peu vague, du moins dans la Vulgate et dans les manuscrits grecs. Mais peut-être faut-il lire « le jour d'après », avec d'autres témoins graves et nombreux (notamment les manuscrits C, D, K, M, S, II, Sin., les versions syr., Ital., etc.). Dans ce cas l'époque serait très nettement indiquée. - Une ville appelée Naïm. Le nom grec correspond identiquement à l'appellation arabe encore en usage de nos jours, Naïn ou Néïn. Ce nom signifie en hébreu « la belle », et il était justifié à merveille par la situation gracieuse de la cité. Celle-ci s'étalait en effet sur le versant septentrional du petit Hermon, et, de l'éminence qui lui servait de trône, elle contemplait, à ses pieds, la vaste et fertile plaine d'Esdrelon ; en face, les belles collines boisées de Galilée, que surmontent les pics neigeux du Liban et du grand Hermon. Aujourd'hui la perspective est la même ; mais la cité galiléenne a fait place à un misérable hameau qu'habitent des musulmans fanatiques. Voyez V. Ancessi, Atlas biblique, pl. 16 ; R. Riess, Atlas de la Bible, pl. 4 ; Stanley, Sinaï and Palestine, p. 357 ; Porter, Handbook of Syria a. Palestine, 2è édit. p. 349 ; Sepp, Jerusalem und das h. Land, t. 2, p. 66 et ss. Il n'est pas fait d'autre mention de Naïm dans la Bible. La distance qui la sépare de Capharnaüm est d'environ une journée de marche. - Et une foule nombreuse. A cette heureuse période de sa vie publique, Notre-Seigneur, partout où il allait, était habituellement accompagné de foules amies, avides de le voir et de l'entendre. A côté de cette multitude qui suivait Jésus, nous allons bientôt avoir une autre foule, également nombreuse, qui formait le convoi funèbre. Dieu permit qu'il en fut ainsi dans la circonstance présente, afin de multiplier les témoins, du prodige, selon la remarque judicieuse du V. Bède.