Luc 6, 25
Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Ici encore l'antithèse est
parfaite. Les idées sont opposées aux idées, les mots aux mots. Mais le rassasiement de la chair (cfr. Col. 2,
23) sera suivi d'une faim affreuse, qui demeurera à tout jamais inassouvie. - Vous qui riez maintenant…
Malheur, car ces rires terrestres, qui n'auront duré que peu de jours, feront place à d'éternelles et poignantes
tristesses, figurées emphatiquement par deux verbes synonymes, vous serez dans le deuil et vous serez dans
les larmes. Cfr. Jac. 4, 4, 9.