Luc 6, 2
Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »
Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »
Quelques uns des Pharisiens : expression plus précise que le « les
Pharisiens » des deux autres évangélistes. Le frugal repas des disciples fut donc bientôt interrompu par la malignité pharisaïque. Vous violez le sabbat, leur crièrent rudement ces puritains du Judaïsme. Les amis de
Jésus arrachaient des épis, puis ils les frottaient entre leurs mains : c'étaient là deux violations énormes du
repos sabbatique, le premier acte étant, au dire des Rabbins, analogue à celui des moissonneurs, le second
identique au battage du blé ! Voyez l'Evang. selon S. Matth., p. 236 et ss. Il est à noter que, d'après S. Luc,
les Pharisiens s'adressent directement aux disciples, tandis que, suivant S. Matthieu et S. Marc, ils auraient
interpellé le Sauveur lui-même. Le Vén. Bède indiquait déjà le vrai moyen de concilier les récits. « Les uns
(Matthieu et Marc) disent que c’est au Seigneur lui-même que ces objections ont été faites, mais par des
personnes différentes. C’est autant au Seigneur qu’aux disciples que des objections ont pu être faites ».