Luc 24, 18
L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Cléophas paraît être une contraction de Cléopatras. On croit que ce disciple est différent de celui dont il est parlé en saint Jean, 19, 25, parce que saint Luc écrit ce dernier nom Alphée, voir Luc, 6, 15 et Actes des Apôtres, 1, 13.
L'un d'eux nommé
Cléophas. Comme on l'a dit justement, la mention d'un nom si obscur prouve la véracité de l'historien. Les
exégètes se demandent depuis des siècles, sans pouvoir se mettre d'accord, si celui qui le portait doit être
confondu avec le Cléophas de S. Jean, 19, 25. L'opinion négative nous paraît présenter une plus grande
vraisemblance, 1° parce que Cléophas est un nom grec, tandis que Clopas est une transformation de
l'araméen ; 2° parce que S. Luc, en d'autres endroits de ses écrits (4, 15 ; Act. 1, 13), appelle Alphée ce
Clopas ou Chalpaï de S. Jean, qui était le père de S. Jacques-le-Mineur. Néanmoins de graves auteurs sont
partisans de l'identité. - Quel était l'autre disciple ? On est réduit sur ce point aux conjectures ; mais les conjectures n'ont pas manqué. Il se nommait Simon d'après Origène, Ammaon (habitant d'Emmaüs?) d'après
S. Ambroise. S. Épiphane l'identifie à Nathanaël, Lightfoot au prince des apôtres, Wieseler à S. Jacques fils
d'Alphée ; Théophylacte, Nicéphore, MM. J. P. Lange et Godet à S. Luc lui-même ! Ces hypothèses se
réfutent d'elles-mêmes. - Êtes-vous seul étranger dans Jérusalem… Paroles qui dénotent un vif étonnement.
Comment pouvez-vous ignorer ces choses ? Tous ceux qui étaient dernièrement à Jérusalem les savent !
Étranger, pèlerin, en résidence temporaire à Jérusalem pendant la Pâque et les autres fêtes analogues :
Cléophas put aisément conclure de l'ignorance apparente de son interlocuteur qu'il n'était pas un habitant de
la capitale.