Luc 23, 16
Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »
Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »
Après l’avoir fait châtier par la flagellation. Le Talmud décrit ainsi la flagellation : « Les mains du condamné sont attachées à la colonne ; alors l’exécuteur public lui ôte son vêtement, soit qu’il le déchire, soit qu’il l’en dépouille, de manière à découvrir la poitrine. Une pierre est alors placée derrière le patient. Sur cette pierre le licteur est debout, tenant un fouet ou des lanières de cuir pliées de manière à former deux courroies qui s’élèvent et s’abaissent sur le condamné. »
Après l'avoir châtié. Ce mot grec,
que S. Luc est seul à employer dans le N. Testament (ici et 16, 22), signifie en premier lieu « former les
enfants » ; puis « réprimander », comme on fait les enfants : de là, par euphémisme, et c'est actuellement le
cas, « battre de verges ». Cfr. Bretschneider, s. v. Sur l'horrible supplice de la flagellation, voyez l'Evang.
selon S. Matth. p. 541 ; Keim, Gesch. Jesu von Nazara, t. 3, p. 391 et ss. - Donc. Conclusion à laquelle on
était loin de s'attendre, après de telles prémisses. Pourquoi punir Jésus s'il est innocent ? Mais Pilate veut
faire une concession à la faveur populaire, en même temps qu'il espère épargner à Jésus, par ce moyen terme,
les rigueurs d'une condamnation à mort.