Luc 22, 68
et si j’interroge, vous ne répondrez pas.
et si j’interroge, vous ne répondrez pas.
Dans cette première partie de la
réponse de Jésus brillent un sagesse et un calme vraiment divins. C'est un dilemme auquel les membres du
grand Conseil auraient eu de la peine à répondre ! Aussi n'y répondirent-ils pas. Les deux parties de
l'argument n'étaient que trop bien basées sur une expérience récente. - Si je vous le dis, vous ne croirez pas.
Cfr. Joan. 8, 59 ; 10, 31 ; Matth. 26, 63-66. Si je vous interroge, vous ne répondrez pas. Cfr. 20, 1-8 ; Matth.
22, 41-46. Ainsi donc, soit que Jésus eût ouvertement fait connaître aux magistrats juifs, sur leur demande, sa
mission céleste, soit qu'il eût essayé d’argumenter avec eux, il n'avait trouvé auprès de ces hommes
passionnés, haineux, que l'endurcissement volontaire. Il y a, dans ces paroles de Jésus, une protestation
énergique, quoique indirecte, contre les procédés iniques de ses juges. Les mots et vous ne me relâcherez pas
sont omis par plusieurs manuscrits et versions qui font autorité. S'ils sont authentiques ils expriment un « a
fortiori » : Non seulement vous ne me répondrez pas, mais vous me relâcherez bien moins encore.