Luc 20, 25
Il leur dit : « Alors rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Il leur dit : « Alors rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Cette célèbre réponse de Jésus est reproduite de façon pratiquement identique par les trois
évangélistes. Les tentateurs avaient demandé s'il était permis de donner le tribut : Jésus leur répond qu'ils
sont tenus de le rendre, c'est-à-dire de le payer comme une dette. « Donc », car le Sauveur tire une
conséquence de leur propre langage, v. 24. - A César ce qui est à César : l'impôt et tout ce qui est encore dû à
César outre l'impôt, car Jésus élargit la pensée. - Et à Dieu ce qui est à Dieu. Cette parole du Sauveur, que
l'Église catholique a toujours prise pour base de ses théories diplomatiques, démontre combien se trompent
ceux qui prétendent que le Christianisme constitue un danger pour l'État. Voyez aussi Rom. 13, 6 et 7, où la
même vérité est fortement inculquée. Mais n'entendrons-nous pas bientôt (23, 2) les Pharisiens affirmer que
Jésus avait défendu de payer l'impôt à César ?