Luc 20, 19
À cette heure-là, les scribes et les grands prêtres cherchèrent à mettre la main sur Jésus ; mais ils eurent peur du peuple. Ils avaient bien compris, en effet, qu’il avait dit cette parabole à leur intention.
À cette heure-là, les scribes et les grands prêtres cherchèrent à mettre la main sur Jésus ; mais ils eurent peur du peuple. Ils avaient bien compris, en effet, qu’il avait dit cette parabole à leur intention.
Jésus n'avait pas seulement refusé de répondre à la « question dictatoriale » des
Sanhédristes ; il avait en outre dénoncé à la face du peuple leur conduite anti-théocratique et fait retentir
au-dessus de leurs têtes le tonnerre des vengeances célestes. Aussi, plus irrités que jamais, se mettent-ils à
délibérer encore (Cfr. 19, 47 et ss.) pour trouver le moyen de s'emparer de lui sur-le-champ (à cette heure
même : c'est là un trait propre à S. Luc) ; mais de nouveau la crainte du peuple les retint. - Car ils avaient
reconnu que c'était contre eux qu'il avait dit cette parabole. Ils disaient juste. C'était la réalisation de l'adage
« si l'on change le nom, cette histoire s'applique à vous ». Cette réflexion, commune aux trois synoptiques,
est précieuse, parce qu'elle nous révèle le but immédiat de la parole des vignerons homicides.