Luc 15, 2
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Ces prétendus saints, ces orgueilleux « séparés », car telle est la
signification du nom de Pharisien, ne pouvaient supporter la conduite du médecin charitable, et ils s'en
plaignaient ouvertement, murmurant : cet homme (expression de dédain) accueille les pécheurs et mange
avec eux. Cfr. Rom. 16, 2 ; Phil. 2, 29. Recevoir les pécheurs était déjà une grande faute aux yeux des
Pharisiens ; mais, manger avec eux, c'est-à-dire, d'après l'idée orientale, s'associer à eux de la manière la plus
intime, c'était le comble de l'immoralité. Hommes au cœur desséché, s'écrie S. Grégoire (Hom. 34 in
Evang.), qui osaient blâmer la source des miséricordes ! Ce que les Pharisiens et les Scribes reprochaient à
Jésus fait au contraire sa gloire et nous excite le plus à l'aimer. Jamais il n'était mieux dans son rôle que
lorsqu'il accueillait doucement les pécheurs.