Luc 14, 4

Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller.

Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller.
Louis-Claude Fillion
Jésus va répondre aux plus secrètes pensées de ses adversaires. Précédemment déjà, 6, 9, nous avons vu le Sauveur prendre l'initiative dans une circonstance analogue, et couvrir les Pharisiens de confusion par cette simple question. Le résultat fut ici le même : ils gardèrent le silence. Le grec dit plus fortement encore « ils se tinrent cois », n'osant ni parler ni remuer. Complètement justifié par un pareil silence (car, si l'acte qu'il méditait eût été illégal, ces maîtres en Israël, publiquement consultés, n'étaient-ils pas tenus de l'en avertir?), Jésus répond lui-même d'une manière pratique à sa question : ayant pris doucement le malade par la main, il le guérit. Admirons le récit, qui n'est pas moins rapide que les faits.