Luc 14, 4
Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller.
Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller.
Jésus va répondre aux plus secrètes pensées de ses adversaires.
Précédemment déjà, 6, 9, nous avons vu le Sauveur prendre l'initiative dans une circonstance analogue, et
couvrir les Pharisiens de confusion par cette simple question. Le résultat fut ici le même : ils gardèrent le
silence. Le grec dit plus fortement encore « ils se tinrent cois », n'osant ni parler ni remuer. Complètement
justifié par un pareil silence (car, si l'acte qu'il méditait eût été illégal, ces maîtres en Israël, publiquement
consultés, n'étaient-ils pas tenus de l'en avertir?), Jésus répond lui-même d'une manière pratique à sa
question : ayant pris doucement le malade par la main, il le guérit. Admirons le récit, qui n'est pas moins
rapide que les faits.