Luc 14, 2
Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie.
Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie.
La narration est pleine de pittoresque. Quelque temps avant que le repas commençât (cfr. v. 7), voici qu'un homme atteint d'hydropisie,
maladie toujours grave et souvent incurable (notez l'expression technique, on ne la retrouve pas ailleurs dans
le Nouveau Testament), apparut tout à coup devant Jésus. Ce n'était certainement pas un convive. Peut-être,
ainsi qu'on l'a conjecturé, avait-il été amené là par les Pharisiens comme un piège vivant pour le Sauveur.
Mais, selon la juste remarque de Maldonat, il semble que dans ce cas « l’évangéliste n’aurait pas passé cela
sous silence, lui qui n’a pas tu que les Pharisiens avaient les yeux fixés sur le Seigneur pour l’observer ».
Nous croyons donc plus probable que le malade, profitant de la liberté des mœurs orientales, s'était glissé de
lui-même dans la maison avec l'espoir d'être guéri. Quoi qu'il en soit, le piège, s'il existait, fut promptement
déjoué par Notre-Seigneur.