Luc 14, 2

Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie.

Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie.
Louis-Claude Fillion
La narration est pleine de pittoresque. Quelque temps avant que le repas commençât (cfr. v. 7), voici qu'un homme atteint d'hydropisie, maladie toujours grave et souvent incurable (notez l'expression technique, on ne la retrouve pas ailleurs dans le Nouveau Testament), apparut tout à coup devant Jésus. Ce n'était certainement pas un convive. Peut-être, ainsi qu'on l'a conjecturé, avait-il été amené là par les Pharisiens comme un piège vivant pour le Sauveur. Mais, selon la juste remarque de Maldonat, il semble que dans ce cas « l’évangéliste n’aurait pas passé cela sous silence, lui qui n’a pas tu que les Pharisiens avaient les yeux fixés sur le Seigneur pour l’observer ». Nous croyons donc plus probable que le malade, profitant de la liberté des mœurs orientales, s'était glissé de lui-même dans la maison avec l'espoir d'être guéri. Quoi qu'il en soit, le piège, s'il existait, fut promptement déjoué par Notre-Seigneur.