Luc 14, 12
Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour.
Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour.
Il dit aussi : nouvelle formule de transition. Cfr. v. 7. -
Dîner ou souper. Le premier de ces deux substantifs désigne le repas du matin, ou grand déjeûner ; le
second, le repas du soir, le dîner. - N'appelle pas tes amis… Notre-Seigneur mentionne quatre catégories de
personnes qui sont habituellement invitées aux repas des riches. En premier il place les amis, ces frères que
l'on s'est soi-même choisis, comme dit le poète arabe ; viennent ensuite les frères selon la nature, puis les
parents en général, enfin les voisins. Il est vraisemblable que c'est sur ces derniers seulement que retombe
l'épithète riches. Cependant, de nombreux interprètes la rattachent aux quatre substantifs qui précèdent, et
cela est au moins vrai dans la pensée. - De peur qu’ils ne t’invitent… Ces mots contiennent le motif de la
recommandation du Sauveur. Hélas ! Ils expriment une crainte que le monde ne connaît guère, puisqu'il est
plus que jamais de mode d'inviter afin d'être soi-même réinvité (sur l'ancienne coutume de rendre repas pour
repas, voyez Xénophon, Sympo. 1, 15). Mais alors on a reçu sa récompense. Cfr. 6, 24 ; Matth. 6, 2, 5, 16.
Comparez aussi le vers de Martial :
« Tu demandes des charges, Sexte, non des amis »
S. Ambroise écrivait de même : « Être généreux envers ceux qui nous le rendent est un signe d’avarice ».