Luc 12, 41
Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? »
Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? »
A son tour S. Pierre interrompt Notre-Seigneur pour lui adresser une question. Ces
détails minutieux (Cfr. vv. 1, 13, 22), soigneusement conservés par S. Luc, montrent combien il tenait à
l'ordre historique des faits, et réfutent mieux que tout autre argument l'opinion étrange, signalée déjà à
plusieurs reprises, d'après laquelle il aurait compilé à son gré les instructions de Jésus. - A nous… ou à tous ?
Le pronom nous désigne évidemment les disciples (vv. 1 et 22), par opposition à la masse du peuple qui entourait alors le divin Maître. Jésus, dans sa première comparaison, avait parlé de serviteurs ; or, les Apôtres
et les disciples étaient par antonomase ses serviteurs personnels. S. Pierre voudrait donc savoir si la parabole
les concernait exclusivement, ou bien si elle était universelle dans son application. Tel sera le point de départ
de la troisième comparaison annoncée plus haut (note du v. 35), celle du majordome récompensé ou puni
selon que son maître, arrivant à l'improviste, le trouvera fidèle ou infidèle.