Luc 11, 26
Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »
Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »
Quatrième argument positif, dans lequel Jésus rétorque l'accusation de ses
ennemis et leur prouve qu'ils sont eux-mêmes possédés du démon. Cette nouvelle allégorie contient un
résumé parfait de l'histoire juive, depuis la fin de la captivité babylonienne jusqu'à l'époque de
Notre-Seigneur. L'homme dont le démon est sorti n'est autre en effet que la nation théocratique, purifiée, par
les souffrances de l'exil, des superstitions païennes qui l'avaient livrée au pouvoir de Satan.
Malheureusement, elle s'était laissée ressaisir, et plus fortement que jamais, par le prince des ténèbres. Aussi
son état actuel, nous en avons la preuve dans les sentiments d'hostilité qu'elle manifestait envers son Messie,
était-il pire que sa situation antérieure. Mais elle se préparait par là un châtiment plus terrible encore que
l'exil de Babylone. Voyez l'Evang. selon S. Matth. p. 253 et ss. A part quelques expressions omises ou
légèrement modifiées, la rédaction de S. Luc est ici complètement identique à celle de S. Matthieu : toutefois
nos trois versets n'occupent pas la même place dans les deux récits. Le premier Évangile les rejette, peut-être
avec plus de précision, à la fin de l'apologie du Sauveur.