Luc 11, 22
Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.
Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.
Seconde preuve positive, qui consiste en une belle
allégorie, exposée par S. Luc d'une manière plus complète et plus vivante que par les deux autres narrateurs.
Peut-être était-ce en partie une réminiscence d'Isaïe, 99, 24 et 25 : « Peut-on reprendre au guerrier sa prise,
le captif d’un tyran peut-il s’échapper ? Ainsi parle le Seigneur : Oui, même le captif du guerrier lui sera
repris, la prise du tyran lui échappera. Tes adversaires, moi, je m’en ferai l’adversaire, tes fils, moi, je les
sauverai. ». - Lorsque l'homme fort… cet homme est un personnage déterminé, qui n'est autre ici que Satan. -
Sa maison, c'est-à-dire, au figuré, le monde où le démon régnait en maître avant la venue de Notre-Seigneur
Jésus-Christ ? - En paix : hébraïsme pour dire : en sûreté. - Mais si un plus fort. Or « le plus fort » par
opposition au prince des démons n'est autre que Jésus. - Survient : le verbe grec correspondant se dit surtout
d'une irruption hostile. - Et triomphe de lui : prompt résultat du duel déclaré à Satan par Jésus. - Il
emportera toutes ses armes, ... ses dépouilles. Ces mots, qui terminent l'allégorie, figurent les possédés
guéris par le Sauveur.