Jean 9, 33
Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
Si cet
homme ne venait pas de Dieu (παρὰ θεοῦ. Cf. 1, 6)... Les Pharisiens étaient tombés dans deux erreurs
grossières relativement à N.-S. Jésus-Christ. Ils avaient prétendu, v.16, qu'il ne tenait de Dieu aucun
pouvoir ; bien plus, v. 24, qu'il était ouvertement un pécheur. Cette dernière calomnie a été réfutée au v. 31 ;
la première l'est ici même. - Il ne pourrait rien faire : ou du moins, d'après le contexte, un pareil prodige.
« Jamais, dit fort bien M. Macdonald, Life and Writings of St. John, Londres, 1877, p. 325, l'argument tiré
des miracles pour démontrer la mission divine et l'autorité de Jésus n'a été présenté avec plus de logique et de
force. » Cf. 3, 2, la déduction de Nicodème analogue à celle du mendiant.
1349. Or il faut savoir que tout miracle accompli est une forme de témoignage. Parfois le miracle advient pour témoigner de la vérité proclamée, et parfois pour rendre témoignage à la personne de celui qui l’accomplit. Or il faut remarquer qu’aucun véritable miracle n’est fait si ce n’est par la puissance divine, et que Dieu n’est jamais témoin du mensonge. Je dis donc que chaque fois qu’un miracle est fait pour rendre témoignage à la doctrine proclamée, il est nécessaire que cette doctrine soit vraie, même si la personne qui la proclame n’est pas bonne. De même, quand le miracle est fait pour rendre témoignage à la personne, il est semblablement nécessaire que cette personne soit bonne. Or il est manifeste que les miracles du Christ étaient faits pour rendre témoignage à sa personne — Les œuvres que le Père m’a données pour que je les accomplisse […] rendent témoignage à mon sujet . C’est donc en ce sens que l’aveugle a dit que DIEU N’ÉCOUTE PAS LES PÉCHEURS, de sorte qu’ils fassent des miracles attestant la sainteté des pécheurs.
1350. L’Évangéliste montre ici que les justes sont exaucés par Dieu, et par mode de mérite.
Il faut savoir à ce sujet que l’accomplissement des miracles est attribué à la foi : Si vous dites à cette montagne "Ote-toi d’ici et jette-toi dans la mer", cela se fera . La raison en est que les miracles se font par la toute-puissance de Dieu, sur laquelle la foi s’appuie. Celui-là donc qui veut obtenir quelque chose de Dieu doit avoir la foi — Qu’il demande dans la foi . Mais s’il veut obtenir en méritant, il faut qu’il accomplisse la volonté de Dieu. Et ces deux aspects sont présents ici.
Concernant le premier, il dit : MAIS SI QUELQU’UN REND UN CULTE À DIEU, par les sacrifices et les victimes — ils l’honoreront par des victimes En cela en effet consiste le culte de latrie, qui atteste la foi. Concernant le second, il dit SI QUELQU’UN FAIT SA VOLONTÉ, en accomplissant ses commandements, CELUI-LÀ, c’est-à-dire Dieu, L’EXAUCE.
1351. L’aveugle pose ici la mineure de son raisonnement. C’est comme s’il disait à partir de son œuvre même, que nul homme, jusqu’à présent, n’a faite, il est manifeste qu’il a fait cela par l’opération de Dieu et qu’il a été exaucé par Dieu — Si je n'avais pas fait parmi eux des œuvres que personne d’autre n’a faites, ils n'auraient pas de péché .
1352. Il tire ici la conclusion du fait que le Christ accomplit de telles œuvres, il est manifeste qu’il est de Dieu. Car SI CET HOMME N’ÉTAIT PAS DE DIEU, IL NE POURRAIT RIEN FAIRE, c’est-à-dire libre ment, avec constance et en vérité parce que, comme il est dit plus bas Sans moi vous ne pouvez rien faire .
1350. L’Évangéliste montre ici que les justes sont exaucés par Dieu, et par mode de mérite.
Il faut savoir à ce sujet que l’accomplissement des miracles est attribué à la foi : Si vous dites à cette montagne "Ote-toi d’ici et jette-toi dans la mer", cela se fera . La raison en est que les miracles se font par la toute-puissance de Dieu, sur laquelle la foi s’appuie. Celui-là donc qui veut obtenir quelque chose de Dieu doit avoir la foi — Qu’il demande dans la foi . Mais s’il veut obtenir en méritant, il faut qu’il accomplisse la volonté de Dieu. Et ces deux aspects sont présents ici.
Concernant le premier, il dit : MAIS SI QUELQU’UN REND UN CULTE À DIEU, par les sacrifices et les victimes — ils l’honoreront par des victimes En cela en effet consiste le culte de latrie, qui atteste la foi. Concernant le second, il dit SI QUELQU’UN FAIT SA VOLONTÉ, en accomplissant ses commandements, CELUI-LÀ, c’est-à-dire Dieu, L’EXAUCE.
1351. L’aveugle pose ici la mineure de son raisonnement. C’est comme s’il disait à partir de son œuvre même, que nul homme, jusqu’à présent, n’a faite, il est manifeste qu’il a fait cela par l’opération de Dieu et qu’il a été exaucé par Dieu — Si je n'avais pas fait parmi eux des œuvres que personne d’autre n’a faites, ils n'auraient pas de péché .
1352. Il tire ici la conclusion du fait que le Christ accomplit de telles œuvres, il est manifeste qu’il est de Dieu. Car SI CET HOMME N’ÉTAIT PAS DE DIEU, IL NE POURRAIT RIEN FAIRE, c’est-à-dire libre ment, avec constance et en vérité parce que, comme il est dit plus bas Sans moi vous ne pouvez rien faire .