Jean 9, 15
À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
Ils lui
demandèrent donc aussi... On comprend que, pour porter un jugement plus sûr, les Pharisiens voulussent
avoir une connaissance personnelle des faits : voilà pourquoi, ne se contentant point du rapport des voisins,
ils interrogent l'infirme lui-même. - Comment il avait retrouvé la vue. C'est le mode du prodige qui attire tout
d'abord l'attention de ces hommes pointilleux. Ils supposaient sans doute, d'après les événements antérieurs
(Cf. Joan. v. 9 et ss.), que Jésus avait traité librement leurs prescriptions relatives au sabbat et qu'ils
pourraient s'en prévaloir contre lui. - Il leur dit... Le mendiant recommence sa petite histoire du v. 11 ; mais il
est remarquable qu'il la rend encore plus concise, car il ne raconte cette fois ni que Jésus a fait lui -même la
boue appliquées ensuite sur ses yeux (il m’a mis de la boue... ; μον ἐπὶ τοὺς ὀφθαλμούς des meilleurs mss.,
et non ἐπὶ τοὺς ὀφθαλμοὺς μου de la Recepta, paraît être la vraie leçon), ni qu'il l'a envoyé se laver à Siloé
(et je me suis lavé). Il trouve étrange, évidemment, qu'on le presse ainsi de questions sur le fait le plus
simple. Comparez le v. 27, où son impatience éclate totalement. L'équivalent grec de je vois est ici βλέπω et
non ἀνέδλεψα.