Jean 8, 55
alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde.
alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde.
Et
(pourtant) vous ne le connaissez pas. Quelle différence entre leurs prétentions (vous dites) et la réalité ! Jésus
ne pouvait adresser au peuple de la vraie religion et du vrai Dieu un plus dur reproche. Mais le Talmud est là
pour prouver que le reproche était fondé : la théologie rabbinique abondait en idées fausses, injurieuses à la
nature et aux attributs de Dieu. - Mais moi je le connais. Leur ignorance rappelle au Sauveur sa science si
parfaite, sur laquelle il insiste pendant quelques instants. Le mot grec utilisé ici, Οἶδα, exprime une
connaissance intuitive et parfaite ; un autre mot aurait indiqué le savoir progressif que procurent l’étude, ou
l’expérience, ou une révélation partielle. Cf. 17, 25. - Et si je disais que je ne le connais pas, je serais comme
vous, un menteur. Jésus revient à ses paroles antérieures, verset 44, pour grouper en un faisceau, à la fin des
discours, les principales accusations qu’il avait lancées contre les Juifs. Quelle noble énergie de langage ! -
Mais je le connais. Répétition emphatique. - Et je garde sa parole. Cf. verset 29. Jésus fait pour son Père ce
qu’il demande aux âmes fidèles de faire relativement à lui-même (15, 10 ; 17, 11, 18). Sur l’expression,
voyez la note du verset 51.