Jean 8, 53
Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
Les ennemis de Jésus insistent sur leur
argument du précédent verset. Est-ce qu’il penserait à s’attribuer à lui-même la vie éternelle ? - Êtes-vous...
Avec un redoublement de mépris et de haine (Tu n’es pourtant pas… ?) - Plus grand que notre père
Abraham qui est mort ? Et Jésus serait plus grand qu’Abraham, s’il lui était donné d’échapper
personnellement à la destinée fatale qui atteignit le père des croyants aussi bien que les hommes vulgaires.
Voyez, 4, 12, un rapprochement analogue établi par la Samaritaine entre Notre Seigneur et Jacob. - Et que
les prophètes, qui sont morts aussi. La construction est irrégulière mais cela est en parfaite harmonie avec
l’émotion du langage. - Qui prétendez-vous être ? Autre parole de souverain mépris. Elle est bien dans le
style du quatrième évangile. Cf. 5, 18 ; 10, 33 ; 19, 7, 12 ; 1 Joan. 1, 10.