Jean 8, 35
L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.
L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.
Quand on est tombé dans cette misérable servitude, il reste pourtant un espoir de
délivrance, qui n’est autre que Jésus lui-même (versets 35-36). Notre Seigneur énonce cette consolante
vérité, d’abord au moyen d’un fait général qui sert de transition (verset 35), puis par une application directe
de ce fait (verset 36). - Le fait consiste en un exemple emprunté à la vie civile : Or l’esclave… C’est-à-dire,
tout esclave en général, et pas seulement l’esclave du péché. - Ne demeure pas toujours dans la maison… Cf.
14, 2 ; Hebr. 3, 6. Sans droits reconnus, les esclaves étaient complètement livrés aux caprices de leurs
maîtres, qui pouvaient les donner, les vendre, les échanger, les expulser quand bon leur semblait. Pas de
domicile permanent pour ces malheureux. - Mais le fils… Tout fils en général, par opposition à l’esclave. Ce
serait une erreur de restreindre ici l’expression, pour ne l’appliquer qu’au Fils de Dieu. - Y demeure toujours.
En sa qualité d’héritier, le fils demeure toute sa vie dans la maison paternelle. Et c’est ainsi que s’étaient
passées les choses sous la tente d’Abraham lui-même, pour Isaac, le vrai fils, et pour Ismaël, l’enfant de
l’esclave. Cf. Gen. 21, 10 et ss. ; Gal. 4, 22-31.