Jean 8, 26
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »
Après avoir ainsi
nettement répondu à la question de ses adversaires, Notre-Seigneur Jésus-Christ revient sur son assertion du
verset 24, afin de légitimer le droit qu’il avait d’adresser aux Juifs de sévères reproches. - J’ai beaucoup de
choses… en avant et au pluriel. Ce n’est seulement pas pour une chose, mais pour des fautes multiples qu’il
peut les blâmer. - À dire de vous et à juger en vous. Le second verbe explique le premier et en détermine le
sens exact : parler d’eux, c’est les condamner aussitôt, tant leur conduite est manifestement coupable. - La
particule adversative mais n’est pas sans quelque obscurité dans ce passage. D’après le sens le plus probable,
Jésus opposerait vivement et fortement à l’incrédulité des Juifs le témoignage véridique de Celui qui l’a
envoyé, par conséquent sa propre vérité. Même quand je parle contre vous je suis véridique, comme mon
Père dont je consulte constamment la pensée . - Ce que j’ai appris de lui, je le dis. Le pronom grec
correspondant à ce que est très emphatique. Ce que j’ai vu, et seulement cela ! - Je le dis dans le monde. Par
cette dernière expression Notre-Seigneur relève de nouveau l’universalité de son enseignement ; il prêche
pour le monde entier et pas seulement pour les Juifs. Cf. Matth. 28, 19-20. « Monde » n’est pas pris ici en
mauvaise part, comme au verset 23.