Jean 8, 21
Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
Jésus leur dit encore ( personne ne
l’ayant arrêté) Cf. 8, 12. Sans doute dans le même lieu, et devant le même auditoire (leur), et au même jour,
après une courte interruption. Jésus est omis par les meilleurs manuscrits (N, B, D, L, T, etc). - Je m’en vais,
et vous me chercherez. Peu de jours auparavant, Jésus avait proféré ces mots gros de menaces. Voyez 7, 33-
34 et le commentaire. Mais il les reproduit avec plus de vigueur et de netteté. Bientôt il aura disparu, car il
retournera vers son Père ; et alors on le cherchera (c’est l’expression principale) dans la souffrance et dans
l’agonie, comme un Sauveur vivement désiré. - Et (malgré vos recherches) vous mourrez dans votre péché.
Horrible résultat, expliqué en termes clairs et positifs (au lieu de et vous ne me trouverez pas, 7, 34). Ce sera
trop tard alors, le temps de la grâce étant passé, et d’ailleurs ils ne chercheront point le Christ avec un vif
sentiment de foi, mais par un sentiment de désespoir. Mourir dans le péché équivaut à mourir sans contrition
et sans pardon, dans l’impénitence finale. - Où je vais, vous ne pouvez venir. Le contraste des pronoms je,
vous est plus que jamais accentué, pour bien mettre en relief l’idée d’une éternelle séparation. L’emploi du
temps présent indique en effet une chose fixe, qui demeure.