Jean 8, 13
Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »
N’est pas vrai ; c’est-à-dire n’est pas valable, n’est pas acceptable.
Les Pharisiens lui dirent. A ce témoignage magnifique
(verset 12) plusieurs Pharisiens, mêlés comme toujours à la foule (Cf. 7, 12), opposent aussitôt la question
préalable ; ils interrompent brusquement le Sauveur, l’empêchant de développer sa pensée. - Vous vous
rendez témoignage à vous-même (avec beaucoup d’emphase). C’est un fait dont ils prennent acte ; puis ils
en déduisent une conséquence, d’après un principe généralement admis et dont Jésus avait lui-même
antérieurement reconnu la vertu, 5, 31 : votre témoignage n’est pas vrai. (en grec : digne de foi,
juridiquement valable ; car « Faire son propre éloge est malséant », disaient les Latins. Le Talmud abonde en
assertions semblables : « L’homme est partial en sa faveur », Sanhedr. Fol. 9, 2 ; « Personne ne peut être son
propre garant », Mischna, Ketuboth, 2, 9 ; etc. Hommes de parti pris, qui « se tenaient en pleine lumière du
jour, mais qui voulaient une preuve formelle du lever du soleil » ! Watkins, h.l.