Jean 7, 26
Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
Ouvertement et librement. Cf. v. 13. - Et ils ne
lui disent rien. Eux qui lui étaient si hostiles, ils le laissent faire, ils ne l'interrompent même pas. - Sur cette
tolérance qui les étonne ils bâtissent une hypothèse plus étonnante encore : Est-ce que vraiment... Comme en
maint autre passage du quatrième évangile, la question suppose une réponse négative. « Assurément les
hiérarques n'auront pas reconnu qu'il est le Christ » ? Cf. 1, 48 et l'explication ; 4, 29, 33 ; 7, 31, etc. Au v.
25, où la question ne suggérait aucun doute, nous lisions N’est-ce pas là… Plus haut, v. 15, la foule n'osait
parler ouvertement de Jésus parce que ses chefs ne s'étaient pas encore prononcés d'une manière officielle à
son sujet ; nous trouvons ici quelque chose d'analogue. Chacun tenait à savoir quelle était la pensée des
hiérarques. - Qu’il est le Christ. Cette supposition, chuchotée timidement, prouve combien avait été grande
l'impression produite par les paroles de Jésus. Son nom et celui du Messie étaient aussitôt rapprochés l'un de
l'autre dès qu'il était question de lui.