Jean 7, 16
Jésus leur répondit : « Mon enseignement n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé.
Jésus leur répondit : « Mon enseignement n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé.
" Dans la catéchèse, c’est le Christ, Verbe incarné et Fils de Dieu, qui est enseigné – tout le reste l’est en référence à lui ; et seul le Christ enseigne, tout autre le fait dans la mesure où il est son porte-parole, permettant au Christ d’enseigner par sa bouche (...). Tout catéchiste devrait pouvoir s’appliquer à lui-même la mystérieuse parole de Jésus : ‘Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé’ (Jn 7, 16) " (ibid., 6).
La réponse va droit à l'objection et la renverse. Jésus insiste d'abord sur l'origine entièrement
céleste de ses connaissances et de sa doctrine (v. 16-18) ; partant de là, il justifiera ensuite sa conduite (v. 19-
24). - Ma doctrine n’est pas de moi. La pensée revêt une forme paradoxale. C'est sa doctrine, et pourtant ce
n'est pas absolument sa doctrine. Elle est sienne parce qu'il la prêche et que nul autre avant lui ne l'a donnée ;
mais en tant qu'il est homme, elle ne lui appartient point comme s'il l'eût acquise au prix d'efforts
personnels : il n'en est pas proprement l'inventeur. Les Juifs avaient donc tort de supposer qu'il n'avait reçu
aucune instruction du dehors. A ce point de vue, rien de moins original que son enseignement, puisqu'il le
tenait tout entier d'un autre. - Celui qui m’a envoyé. Dieu, voilà son seul Maître, infiniment supérieur aux
plus savants Rabbins. Cf. 5, 19, 30. Les Juifs, dans le Talmud, citent leurs sources avec une minutie tout à
fait monotone : Un tel a dit ceci, Un tel a dit cela. Jésus leur a cité sa propre source.