Jean 6, 4

Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.

Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Louis-Claude Fillion
Or la Pâque. Note chronologique précieuse, ajoutée aux détails qui concernaient les lieux et les personnes. S. Jean est seul à la donner. - Était proche. Le grec a ἐγγύς (proche), la Pâque semble avoir été très rapprochée. - Jour de fête des Juifs : la fête par excellence. C’était, d’après notre explication de 5, 1 (comp. 2, 13), la troisième Pâque de la vie publique du Sauveur ; selon d’autres, seulement la seconde. S. Jean, comme nous en avons déjà fait trois fois l’expérience, aime à grouper les événements de sa narration autour des grandes fêtes juives. Cf. 7, 2 ; 10, 22. On a pensé, qu’indépendamment du soin de fixer une date, d’autres motifs l’ont porté à mentionner ce détail du verset 4. Il aurait voulu, a-t-on dit, expliquer d’une autre manière encore (voyez le verset 2) la présence d’une foule si considérable auprès de Jésus : avant la Pâque, les caravanes de pèlerins galiléens se groupaient et se formaient en vue d’un voyage commun à Jérusalem. Ou bien, selon d’autres, cette date aurait pour but de préparer le discours eucharistique (versets 26 et ss.), et d’opposer ainsi la Pâque nouvelle, c’est-à-dire le corps et le sang de N.-S. Jésus-Christ, à l’agneau de l’ancienne Pâque.