Jean 6, 4
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Or la Pâque. Note
chronologique précieuse, ajoutée aux détails qui concernaient les lieux et les personnes. S. Jean est seul à la
donner. - Était proche. Le grec a ἐγγύς (proche), la Pâque semble avoir été très rapprochée. - Jour de fête des
Juifs : la fête par excellence. C’était, d’après notre explication de 5, 1 (comp. 2, 13), la troisième Pâque de la
vie publique du Sauveur ; selon d’autres, seulement la seconde. S. Jean, comme nous en avons déjà fait trois
fois l’expérience, aime à grouper les événements de sa narration autour des grandes fêtes juives. Cf. 7, 2 ; 10,
22. On a pensé, qu’indépendamment du soin de fixer une date, d’autres motifs l’ont porté à mentionner ce
détail du verset 4. Il aurait voulu, a-t-on dit, expliquer d’une autre manière encore (voyez le verset 2) la
présence d’une foule si considérable auprès de Jésus : avant la Pâque, les caravanes de pèlerins galiléens se
groupaient et se formaient en vue d’un voyage commun à Jérusalem. Ou bien, selon d’autres, cette date aurait pour but de préparer le discours eucharistique (versets 26 et ss.), et d’opposer ainsi la Pâque nouvelle,
c’est-à-dire le corps et le sang de N.-S. Jésus-Christ, à l’agneau de l’ancienne Pâque.