Jean 5, 34
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
Pour moi... C'est une sorte de restriction en apparence, mais en
réalité on peut dire que cette restriction a pour but de renforcer la preuve tirée du témoignage de
Jean-Baptiste. - Ce n'est pas d'un homme (avec emphase) que je reçois le témignage. L'attestation d'un
homme ordinaire, d'un homme en tant qu'homme. Un tel témoignage serait au-dessous de la dignité du
Messie ; il n'en a nul besoin et il ne l'accepterait à aucun prix, οὐ λαµϐάνω. Conclusion manifeste : donc
Jean n'a point parlé comme le premier venu et sans autorité, mais par l'inspiration du ciel et comme
prophète ; c'est Dieu, par conséquent, qui avait témoigné en faveur de Jésus par la bouche du Précurseur. En
effet, d'après le passage auquel nous venons de renvoyer le lecteur, 1, 7 et 8, Notre-Seigneur ne saurait dire
que le Christ peut se passer du témoignage de Jean-Baptiste, puisque celui-ci était précisément envoyé en
qualité de témoin. - Mais je dis cela... Le pronom cela retombe sur la seconde moitié du v. 33. Si Jésus dit
aux Juifs que Jean a rendu un témoignage fidèle à la vérité, c'est moins pour lui-même que dans leur intérêt
propre : afin que vous soyez sauvés ; il espère encore qu'ils finiront par se rallier à l'enseignement de cet
homme de Dieu, qu'ils croiront au Messie.