Jean 5, 12
Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? »
Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? »
Ils lui demandèrent. Le dialogue se poursuit, aussi vivant dans la narration qu'il dut l'être dans la
réalité. « Ils l'interrogent sur un ton menaçant » (Maldonat). - Quel est cet homme... Expression pleine de
mépris : « Cet homme » ! De quel droit a-t-il pu te commander ce que Dieu défend ? - Qui t'a dit... Tous les
exégètes remarquent ici, et à juste titre, que la question est posée avec toute l'étroitesse accoutumée des
hiérarques juifs. Ces formalistes à outrance ne s'inquiètent en rien du grand prodige qui vient d'être opéré. Ce
qui les frappe avant tout, c’est qu'un homme, peu importe qu'il fût thaumaturge, a osé dire à un autre homme en un jour de sabbat : Prends ton grabat et va-t'en. Ils saisissent donc l'incident par son côté le plus
défavorable, tandis qu'il était si noble et si relevé. Évidemment, ils se proposaient de faire un procès en règle
à celui qui était « la cause de la cause », dès qu'ils le connaîtraient directement. Il est même probable qu'ils
soupçonnaient quel était l'auteur de ce prodige. Cf.2, 23. - Les manuscrits A, B, C, L, etc., omettent ici ta
civière, et alors nous avons « une demande passionnée, qui s'exprime avec le moins de mots
possibles »,Watkins