Jean 19, 20
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Beaucoup de Juifs
lurent cette inscription. Ils le lurent à leur profonde confusion ; beaucoup de païens durent le lire aussi, et en
profiter pour tourner en dérision les espérances des Juifs. - Était près de la ville… Cf. Matth. 27, 33. Les
peintres font d’ordinaire un contresens en plaçant Jérusalem dans le lointain. - Elle était rédigée en hébreu.
La mention des trois langues est propre à S. Luc et à S. Jean. Les inscriptions en plusieurs idiomes n’étaient
pas rares alors dans les provinces romaines ; elles étaient même une nécessité si l’on voulait que tout le
monde puisse les lire. Cf. Jos. Ant. 14, 10, 2. S. Augustin écrit sur ce passage : « Ces trois langues
dominaient ici toutes les autres : l’hébreu, à cause de son utilisation par les Juifs pour glorifier la loi Dieu ; le
grec à cause des savants des Gentils ; le latin, à cause de la domination des Romains sur presque tous les
peuples », Traité sur S. Jean, 117, 4. Cf. Luc. 23, 38 et le commentaire. Au lieu de « en grec et en latin », les
meilleurs manuscrits portent « en latin et en grec », mettant le grec au second rang.