Jean 19, 15
Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
Mais ( en réponse à l’ironie de Pilate) ils criaient : A mort ! A mort !... Dans le grec : Enlevez-le,
enlevez-le (du peuple). Cf. Luc. 23, 18. La répétition de ce mot barbare exprime une rage haineuse. -
Crucifie-le, dans le grec à l’impératif aoriste ; littéralement : aie crucifié. Les temps passés marquent fort
bien l’impatience où étaient les juifs d’en finir avec Jésus. - Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? « Votre
roi, je le crucifierais ? ». La place donnée aux mots « votre roi » ajoute beaucoup à la pensée. - Les princes
des prêtres répondirent... « Cet abîme de dégradation était réservé aux hiérarques. Les organes officiels de la
théocratie proclament eux-mêmes qu’ils ont déserté la foi par laquelle la nation avait vécu. Plutôt que de
reconnaître le caractère messianique de Jésus, ils affirment hautement qu’un empereur païen est leur roi. »
Plummer, h. l. Telle est en effet la signification de leur cri : Nous n’avons pas d’autre roi que César. Ils
renient tous leurs droits et privilèges théocratiques, leur Messie, leur religion, pour se déclarer de vulgaires
sujets de Tibère. Comme le roi céleste sait se venger ! « Ils ont élu César pour leur roi ; c’est par César qu’ils
ont été détruits, et cela pendant la fête de Pâque elle-même ». Lampe, h. l.